Chants pour le projet d’histoire du centenaire de 1918

Refrain de « La chanson de Craonne »

Adieu la vie, adieu l’amour

Adieu toutes les femmes

C’est bien fini, c’est pour toujours

De cette guerre infâme

C’est à Craonne sur le plateau

Qu’on doit laisser sa peau

Car nous sommes tous condamnés

Nous sommes les sacrifiés.

De l’ombre ou de la lumière

De l’ombre ou de la lumière
Lequel des deux nous éclaire ?
Je marche vers le soleil
Dans les couleurs de l’hiver
De l’ombre ou de la lumière
Depuis le temps que j’espère
Retrouver dans un sourire
Toutes les lois de l’univers

De l’ombre ou de la lumière
Des astres qui nous éclairent
On marche vers le soleil
Dans les couleurs de l’hiver
De l’ombre ou de la lumière
Depuis le temps qu’on espère
Retrouver dans un sourire
Toutes les lois de l’univers.

Le blues du rose T. Dutronc

J’ai le blues du rose ce bleu m’indispose
Nostalgie de quand j’étais différent
Le blues maintenant de n’être plus grand chose
Que le numéro cent dans l’océan
J’ai le blues d’avant avant cette métamorphose
Qui me fait bon sang rentrer dans le rang
Le blues du temps, du temps de l’apothéose
Où tout petit pourtant j’me sentais géant

De quoi j’ai l’air en militaire
En militaire comme il y en a mille exemplaires
Moi qui aurait du mal à faire du mal
Au plus minimal animal
Mal à faire du mal au plus minimal animal sur terre
De quoi j’ai l’air de pas grand chose
J’ai le blues du rose

J’ai le blues du rose ce bleu m’indispose
Nostalgie de quand j’étais différent
Le blues maintenant de n’être plus grand chose
Que le numéro cent dans l’océan
J’ai le blues d’avant avant cette métamorphose
Qui me fait bon sang rentrer dans le rang
Le blues du temps, du temps de l’apothéose
Où tout petit pourtant j’me sentais géant

De quoi j’ai l’air en militaire
En militaire moi le rêveur, le tête en l’air
Moi qui aurait du mal à faire du mal
Au plus minimal animal
Mal à faire du mal au plus minimal animal sur terre
De quoi j’ai l’air de pas grand chose
J’ai le blues du rose

Je vis la fleur au fusil
Cette fleur tout l’monde l’a compris
Cette fleur tout l’monde le suppose
Cette fleur le sait
Je vis la fleur au fusil
Cette fleur tout l’monde l’a compris
Cette fleur tout l’monde le suppose
Cette fleur le sait
Cette fleur le sait.